COLLABORATIONS
Avec le musicien Nicolas Losson
Avec le chorégraphe Marc Vincent
Avec le compositeur Michel Sendrez
Avec la metteur en scène Joey Köhnke
Avec la photographe Jacqueline Salmon
Avec la réalisatrice Hélène Châtelain
Avec le chorégraphe Marc Vincent
Chant des regards par quatorze points de vue (1997) / Solipsisme (2002) / Chiasmes (2012)
Chant des regards par quatorze points de vue
Commande de Marc Vincent pour son solo Résistance, la scénographie CHANT DES REGARDS PAR QUATORZE POINTS DE VUE est issue d’une variation de Sombre Propos, dispositif de regards circonscrivant une colonne invisible. Ici, au lieu d’être concentrée au centre du dispositif, la partie invisible déterminée par les regards forme une forêt de colonnes sur le modèle de l’hypostyle égyptien, symbole de l’originelle et marécageuse forêt de papyrus. .
196 zones invisibles déterminées par 26 points de vue
Encre sur papier; 30x30cm; 1995
Dans le dispositif scénographique CHANT DES REGARDS POUR QUATORZE POINTS DE VUE, conçu pour le triptyque DÉVIANCE de Marc Vincent, ces fines colonnes invisibles étaient au nombre de 64. Chacun des quatorze spectateurs des quatorze failles de cette architecture de carton y était dépositaire d’un fragment de danse qu’il était seul à voir, la réunion impossible de ces quatorze fragments formant ce qu’il est convenu d’appeler « le Visible ».
Quatorze aussi ont été, dans la mythologie égyptienne, les fragments du corps d’Osiris, ultérieurement recousus par sa femme Isis.
Le dispositif initial prévoyait que quatorze spectateurs occuperait les quatorze chaises autour de l’installation, le reste du public étant maintenu à distance par des garde-corps. Ce public distant était ainsi convié au spectacle de ces 14 regards partiels, et à suivre de loin les variations de lumière provoqués sur ces 14 visages par une chorégraphie dont ils ne pouvaient qu’entendre le son, semblable à celui d’une lutte solitaire et invisible. Ce dispositif n’a pas été maintenu dans toute sa radicalité, les spectateurs allant et venant devant les failles et autour du dispositif. Il a cependant servi de point de départ à la proposition théâtrale Un son et lumières sur l’invisible et l’inouï.